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Le risque chimique concerne toutes les entreprises du régime agricole, et en particulier les cultures, jardins espaces verts et l’élevage.
Les produits phytopharmaceutiques et les autres familles de produits chimiques (solvants, gaz d’échappement, fumées de soudage, amiante, biocides, produits d’entretien mécanique…) présentent des risques à ne pas écarter ; comme les produits CMR (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques) qui ont des conséquences graves sur la santé et la fertilité.
La réduction du risque chimique se fait à plusieurs niveaux :
La MSA informe, forme et conseille les professionnels sur la dangerosité des produits et à l’évaluation du risque chimique (ERC), pour améliorer les postes de travail et favoriser l’utilisation de produits moins nocifs. Elle s’appuie sur des outils de prévention, tels que :
Phyt’Attitude : proposé par la MSA, c’est le seul dispositif qui recense, analyse et valide les informations sur les accidents ou incidents survenus lors de l’utilisation de produits phytosanitaires. Ce dispositif unique permet à la MSA d’intervenir auprès des instances nationales quant à l’homologation des produits, leur formulation et leur étiquetage dans l’objectif de rendre plus sûre leur utilisation.
Plus d’info sur Phyt’Attitude
Ecophyto II+ : lancé en avril 2018 par le gouvernement, le plan national Ecophyto II+ vise à réduire de 50% l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture à horizon 2025, et encourage l’évolution des pratiques agricoles vers l’agro-écologie.
La contribution de la MSA se fait à 2 niveaux : participation à l’étude menée à grande échelle sur les risques professionnels (agriculture et état de santé) et veille des pratiques liées aux produits chimiques.
5 novembre 2021
Lorsqu’elles sont inhalées, les poussières peuvent entrainer des risques plus ou moins graves pour la santé des travailleurs exposés. Les solutions de prévention à mettre en place doivent prendre en compte la nature de ces poussières.
25 octobre 2021
Le 19 octobre, des agences publiques ont lancé une étude d’une ampleur inédite. Avec « PestiRiv », l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et Santé publique France (SpF) vont suivre jusqu’en août 2022 quelque 3 350 participants volontaires pour évaluer si les habitants des zones viticoles sont plus particulièrement exposés aux pesticides. L’objectif de cette étude est d’établir une « photographie objective » des risques d’exposition.
4 août 2021
Fin juin l’INSERM a publié un rapport de synthèse « Pesticides et effets sur la santé – nouvelle » données » . Ce rapport est une mise à jour de l’expertise collective « Pesticides : effets sur la santé » publiée en 2013.